Kader Belarbi
Biographie
Kader Belarbi, né le 18 novembre 1962 à Grenoble, est un danseur et chorégraphe français, ancien danseur étoile du ballet de l'Opéra de Paris. Il a pris ses fonctions à la tête du Ballet du Capitole de Toulouse de 2012 à 2023. Kader Belarbi est le fils d'un père algérien et d'une mère française. Il entre à l'école de danse de l'Opéra de Paris en 1975 et est engagé cinq ans plus tard dans le corps de ballet, nommé quadrille en 1981, coryphée en 1984 et sujet l'année suivante. Premier danseur en 1989, il est remarqué par Rudolf Noureev. Il est nommé étoile par Eugène Poliakoff et Patrice Bart la même année, à l'issue d'une représentation de La Belle au bois dormant. Kader Belarbi a dansé les nombreux ballets du répertoire de l’Opéra national de Paris: Giselle, Le Lac des Cygnes (version Bourmeister et Noureev), Roméo et Juliette, La Bayadère, Don Quichotte, Casse noisette, la Belle au bois dormant (Noureev), Vaslaw, Casse-Noisette , Magnificat, Sylvia, La Dame aux Camelias (John Neumeier). Interprète de Jérome Robbins qui le choisit pour In the Night, Dances at a gathering, Glass pieces et The Four Seasons, il danse aussi dans les œuvres de Georges Balanchine (Agon, Serenade, Le Palais de Cristal, Le Fils Prodigue Les Quatre Tempéraments, Violin Concerto, Symphonie en trois mouvements, Allegro Brillante, Joyaux); Le Tricorne, la Symphonie fantastique (Massine), Fall River Legend (Agnès de Mille), L'Après-midi d'un faune (Nijinski), Les Noces (Bronislava Nijinska), Napoli (Bournonville), Le Chant des Petits Gosses, No man's land, Roméo et Juliette, Les Quatre Derniers Lieder (Rudi Van Dantzig). Son registre est vaste. Jouant de préférence «les méchants» dans les ballets de Rudolf Noureev (Tybalt, Rothbart, Abderam), il peut aussi interpréter les hommes blessés dans ceux de Roland Petit (Le Jeune Homme et la Mort, Don José dans Carmen, Le Loup, Frollo et Quasimodo dans Notre Dame de Paris, Le Rendez-Vous, Camera obscura), les personnages ténébreux et romantiques (le Poète de la Symphonie Fantastique de Léonide Massine, Albrecht dans la Giselle classique ou celle de Mats Ek, les figures bibliques (Le Fils prodigue de Georges Balanchine), comme les cyniques (le prêcheur de Speaking in Tongues de Paul Taylor, Lescaut dans l’Histoire de Manon de Kenneth Mac Millan) ou encore les charmeurs (Amour/Orion dans la Sylvia de John Neumeier). Son parcours témoigne d’une ouverture à tous les styles, de Serge Lifar (Suite en Blanc, Les Mirages, Roméo et Juliette-pas de deux) à Carolyn Carlson, dont il crée Signes (1997). On note également sa prédilection pour Vaslaw Nijinsky (Petrouchka, L’après-midi d’un faune, ou Vaslaw de John Neumeier). ... Source: Article "Kader Belarbi" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
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