Daniel Schneidermann
Biographie
Daniel Schneidermann, né le 5 avril 1958 à Paris, est un journaliste français. Il se consacre en particulier à l'analyse des images télévisuelles, en écrivant des chroniques hebdomadaires, d'abord dans Le Monde puis dans Libération. De 1995 à 2007, il dirige et présente l'émission de télévision Arrêt sur images sur France 5. Il anime ensuite cette émission transposée sur internet sous le nom @rrêt sur images sur le site éponyme de 2007, date de sa création, à 2022. Le site a élargi le champ initial de l’émission, en se consacrant à la déconstruction de toutes les narrations médiatiques dominantes, sur tous supports. Schneidermann grandit avec sa mère qui travaillait dans une galerie d'art à l'angle de la rue de Seine et de la rue Visconti. Son père occupe de multiples emplois de vendeur dans des commerces ou dans des foires (principalement en confection et électro-ménager). Son enfance, et sa relation à la paternité, sont abordées sous une forme romancée dans son livre Les langues paternelles (Robert Laffont), publié sous le pseudonyme de David Serge. À dix-sept ans, Daniel Schneidermann est pendant quelques mois militant à l'Union des étudiants communistes, à la section du lycée Henri-IV, à Paris. Après être passé au Centre de formation des journalistes, il entre en 1979 comme journaliste au quotidien français Le Monde, où il est nommé grand reporter en 1983. Pendant de longues années, Daniel Schneidermann assure pour le quotidien de nombreux reportages de terrain et la chronique judiciaire qui lui donneront l'occasion d'écrire plusieurs livres, notamment L'Étrange procès, et Les juges parlent... qui, avec Où vont les juges..., ont été écrits en collaboration avec Laurent Greilsamer. En 1992, il commence à y publier des chroniques de télévision, d’abord quotidiennes, puis hebdomadaires. Il y critique la manière dont la télévision présente l’information et influence le téléspectateur. Il s’inscrit dans la continuité de la critique télévisuelle entamée trente ans plus tôt par des auteurs comme François Mauriac ou Morvan Lebesque. En 2003, alors que la controverse fait rage autour du livre La Face cachée du Monde de Pierre Péan et Philippe Cohen, Daniel Schneidermann critique dans son ouvrage Le Cauchemar médiatique la réaction de la direction du quotidien, en estimant que celle-ci ne répondait pas aux arguments du livre. En octobre 2003, il est licencié pour «cause réelle et sérieuse»: selon la direction, un passage du livre est «attentatoire à l’entreprise pour laquelle il travaille». Le journaliste poursuit le quotidien aux prud'hommes de Paris, qui lui donnent gain de cause en mai 2005, jugement confirmé en appel en mars 2007. Dans sa dernière chronique, il exprime sa surprise et sa déception d’être sanctionné par un journal qui se veut pourtant un modèle de transparence. Daniel Schneidermann est alors embauché à Libération, où il devient chroniqueur des médias, tous les lundis. Il est l'auteur d'une vingtaine d'essais, au carrefour des représentations médiatiques, de la justice et de l'histoire, portant notamment sur la période de la Seconde Guerre mondiale. ... Source: Article "Daniel Schneidermann" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.
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