Paulette Ray

Biographie
Paulette Mireille Caillol dite Paulette Ray «Jeune fille appartenant au meilleur monde» selon les magazines qui saluèrent ses débuts prometteurs au cinéma, Paulette Ray disait à 20 ans se sentir faite pour jouer les ingénues. Pour s'y préparer, elle suivit les cours privés de Thérèse Kolb, sociétaire de la Comédie Française, et au Conservatoire ceux de Georges Berr, mais en auditrice libre. La chance sourit une première fois à Paulette Ray quand elle fut engagée par Maurice Challiot pour un rôle de «bohémienne» conforme à l'image répandue par la littérature populaire, dans un film à épisodes intitulé Les Trois graines noires. Démarrage immédiatement suivi d'un rôle comique avec Lucien Callamand dans Agénor le bien-aimé. Jusqu'à la fin de sa carrière qui ne dépassa pas cinq années - Paulette Ray allait avoir dans la plupart de ses films pour metteur en scène Maurice Challiot qui s'était intéressé dès le début à son talent en herbe. Les rôles relevaient généralement du répertoire le plus sentimental (Maman Pierre) avec de rares incursions dans la comédie gaie. Dans Soirée mondaine en 1923, Paulette Ray eut pour principale partenaire sa propre sœur Pierrette Caillol (1898-1991). Celle-ci avait débuté à l'écran en 1921 dans Monsieur Lebidois propriétaire de Colombier; elle tourna en 1922 Les Mystères de Paris version Burguet, Va promener le chien en 1926, fit du théâtre et brilla plus longuement dans le cinéma parlant. Après avoir longtemps partagé la vie de l'acteur Jean Max, Pierrette Caillol tourna trois films aux États-Unis puis épousa l'auteur réalisateur Yvan Noé, qui la dirigea notamment dans Le Château des quatre obèses en 1939.Pierrette Caillol prit congé en 1956 avec Pas de grisbi pour Ricardo. Au contraire de sa sœur, Paulette Ray fur une étoile filante puisque, après une silhouette en 1924 dans J'ai tué de Roger Lion, elle disparut des écrans pour toujours.
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